George Jackson : "J'aime les courses difficiles"

23/11/2023

Le mulet est mort, vive le mulet ! Sensation du mois d'octobre sur le calendrier asiatique, George Jackson a attiré l'attention de Burgos-BH. L'an prochain, le sprinter néo-zélandais courra pour la ProTeam espagnole. Le "Kiwi" marche dans les pas du "Mulet volant", son compatriote néo-retraité Shane Archbold. Entre piste et route, Jackson est ambitieux. À 23 ans, il a les dents longues.

Crédit photo : Bolton Equities Black Spoke
Crédit photo : Bolton Equities Black Spoke

George Jackson a triomphé à cinq reprises sur les tours de Langkawi, du Hainan et du lac Taihu, en fin de saison. Il s'est révélé au meilleur moment alors que son équipe Bolton Equities Black Spoke mettait la clé sous la porte. Son éclosion lui a permis de s'engager avec Burgos-BH. Le Kiwi a été champion du monde juniors en poursuite par équipes. Individuellement, il a aussi été champion d'Océanie de la course aux points et de l'américaine.

Comment as-tu commencé le cyclisme ?

J'ai toujours aimé le cyclisme et allé à l'école à vélo. J'ai d'abord débuté par la piste quand j'étais jeune, puis je me suis mis à la route.

Cette année tu pris part à tes premières courses sur route européennes, tu as pris la 7ème place de ta toute première, le Tour du Loir et Cher, quelles différences as-tu notées par rapport aux courses océaniennes ?

J'étais plutôt content de ce résultat pour ma première course en Europe, les courses sont très différentes en raison du plus grand nombre de coureurs dans le peloton et de l'étroitesse des routes.

Quel type de sprinter es-tu ?

Je dirais que je suis un sprinter meilleur lors des journées les plus difficiles, mais je peux aussi briller lors d'une journée totalement plate disputée à vive allure.

En 2022 tu as remporté le Grand Prix de la montagne de la Joe Martin aux États-Unis, tu ne grimpes pas si mal, non ?

Je peux bien grimper quand ce n'est pas trop raide et avec un rythme régulier.

Crédit photo : Getty Images
Crédit photo : Getty Images

Sur piste, quelles sont tes épreuves favorites ?

Ce sont la poursuite par équipes et la course à l'élimination.

Laquelle disputeras-tu aux Jeux Olympiques de Paris ?

J'adorerais disputer les Jeux olympiques, j'espère faire partie de l'équipe. Si j'y vais, je participerais uniquement à la poursuite par équipes.

Tu as conclu la saison avec 5 victoires UCI en moins d'un mois, ton premier succès sur le Tour du Lac Taihu a-t-il été un déclic ?

Je suis très content de mon dernier mois de saison en Asie, mon premier résultat m'a donné, à moi et à mes coéquipiers, la confiance nécessaire pour obtenir plus de victoires.

Qu'as-tu fait lors de la coupure ?

C'était bien d'avoir un peu de temps libre en rentrant à la maison pour profiter de ma famille et de mes amis. J'aime vivre de belles aventures et aller à la plage.

Comment les négociations ont-elles débuté avec Burgos BH ?

Burgos-BH m'a contacté lors du Tour de Langkawi, ce qui était un timing parfait car malheureusement Bolton Equities Black Spoke était en train de se retirer du cyclisme professionnel. Mon très bon ami James Canny m'a aidé à signer le contrat.

Crédit photo : Bolton Equities Black Spoke
Crédit photo : Bolton Equities Black Spoke

Est-ce que la présence d'Aaron Gate a joué dans ta décision ?

Oui, c'est vraiment génial d'avoir un autre kiwi dans l'équipe. J'ai toujours considéré Aaron comme un mentor.

Sur la route, quels seront tes objectifs en 2024 ?

Mes objectifs pour l'année prochaine sont de participer aux Jeux Olympiques et de m'illustrer lors des courses sur route correspondant à mes caractéristiques tout en aidant, là où je peux, ma nouvelle équipe et mes nouveaux coéquipiers à obtenir des résultats significatifs. 2024 s'annonce excitant.

Où te verra-t-on débuter ta saison ?

Je participerai aux courses néo-zélandaises de début d'année, ainsi qu'à quelques courses sur piste fin décembre et, espérons-le, à quelques Coupes du monde en début de saison également.

Si tu pouvais remporter seulement une course, laquelle aimerais-tu gagner ?

Je dirais Milan-San Remo, mon grand rêve c'est également de participer un jour au Tour de France.

PROPOS RECUEILLIS PAR AYMERIC PEZE