Interview Jefferson Cepeda : "Nous avons tous du quitter l'Equateur pour démontrer que nous pouvions être cycliste"

20/01/2020

C.A : Quand, où et pourquoi avez-vous commencé le cyclisme ?

J.A.C : J'ai commencé dans mon village, El Playon de San Francisco, un peu tard à 16 ans déjà. Au début c'était comme une façon de m'amuser, de me faire des amis, de faire du sport pour passer le temps, puis avec les résultats je me suis encouragé à continuer dans les catégories des moins de 23 ans et maintenant je roule toujours sur mon vélo. je vais commencer à le faire de manière professionnelle mais j'essaierai de l'apprécier toujours de la même manière.


C.A : Comment expliquez-vous le progrès du cyclisme Equatorien avec Richard Carapaz mais aussi Jhonatan Narvaez et Jonathan Caicedo ?

J.A.C : Eh bien, je vais vous dire que si vous regardez, nous avons tous dû quitter l'Équateur pour démontrer que nous pouvons être cycliste puisque dans notre pays il n'y a pas beaucoup d'équipes U23 ou d'équipes élites qui nous permettent de nous montrer. J'espère que cela va changer et s'améliorer, mais les choses sont comme ça.


C.A : Qui est le meilleur : vous ou votre cousin Alexander Cepeda ?

J.A.C : Cette question je ne sais pas comment y répondre hahaha mais je considère que chacun a ses caractéristiques, au final nous sommes des coureurs d'un profil légèrement différent et chacun travaille bien sûr pour s'améliorer !


C.A : Quels sont vos objectifs pour la saison 2020 ?

J.A.C : Apprendre autant que possible le plus rapidement possible et faire de mon mieux dans chaque course qu'on me proposera.


C.A : Connaissez-vous vos premières courses et votre calendrier ?

J.A.C : Je vais commencer par le Challenge de Majorque, la Vuelta a Valencia, la Ruta del Sol (Vuelta a Andalucia) et la Volta a Catalunya. Jusqu'à présent, nous en sommes là avec le calendrier...


C.A : Quel est votre rêve sur le vélo ?

J.A.C : Mon rêve a toujours été de faire un grand tour, et maintenant je rêve aussi d'être de la partie pour les Jeux Olympiques, mais nous savons déjà que pour réaliser des rêves, il travailler dur, très dur, et c'est ce que nous faisons...