Interview Awet Gebremedhin : "Je ne peux pas avoir ma femme et mon fils avec moi, je dois attendre la décision finale de la migration"
□C.A : Ou, quand et pourquoi avez-vous commencé le cyclisme ?
■A.G : C'était en 2007, j'ai commencé à Dubarwa en Érythrée à cause de l'école de mon village. Pour aller à l'école, je devais prendre le vélo 30 km par jour, comme entraînement c'était bien.
□C.A : Que pensez vous de votre saison 2019 ?
■A.G : Cette saison, je pense que j'ai passé du bon temps mais que je n'étais pas suffisamment bon. J'ai pris beaucoup d'expérience avec le Giro.
□C.A : Que faites-vous pendant l'intersaison ?
■A.G : Mon intersaison est l'un des meilleurs moments parce que je suis avec ma propre famille, ma femme et mon fils. C'est le top !
□C.A : Quels seront vos ambitions en 2020 ?
■A.G : Je n'ai pas encore d'équipe et je n'ai pas le temps de planifier parce que quand on a une bonne expérience et qu'on ne peut pas planifier, c'est la chose la plus triste ...
□C.A : Pouvez vous nous expliquer votre arrivée en Suède : la différence entre vivre en Erythrée et en Europe ?
■A.G : Je suis allé en Italie en 2013 pour les championnats du monde et je ne suis pas revenu en Érythrée. Je voulais aller en Suède. Ce n'était pas une vie facile. La chose la plus triste encore est que je ne peux pas avoir ma femme et mon fils avec moi... je dois attendre la décision finale de la migration ...
□C.A : Quel est votre rêve sur le vélo ?
■A.G : Obtenir une victoire d'étape mémorable !!!