Interview Santiago Ordoñez : "Je voyais à la télévision les exploits de Nairo sur le Tour et de Rigo sur le Giro"
□C.A : Comment avez-vous commencé à faire du vélo ?
■S.O : J'étudiais dans le secondaire en 2014. Je voyais à la télévision les exploits de Nairo sur le Tour et de Rigo(berto Uran) sur le Giro... ma mère travaillait dans une entreprise de vélos et j'ai pensé pourquoi ne pas commencer à être comme eux ?
□C.A : Qu'est ce que ça fait de courir pour une équipe mexicaine quand on est Colombien ?
■S.O : Les objectifs pour cette année étaient clairs, l'équipe ainsi que ses directeurs, les messieurs Monsivais, m'ont proposé un calendrier complet dans les courses UCI dans toute l'Amérique. Tout coureur aime cela, car de cette façon, on peut faire le grand saut vers le cyclisme professionnel en obtenant des performances remarquables.
C'est l'idée, non seulement le calendrier du Mexique, mais des courses UCI à travers toute l'Amérique. Tel est l'objectif. Même après cette pandémie...
□C.A : Pourquoi avez-vous signé avec l'équipe Canel's Pro Cycling, avez-vous reçu d'autre offres ?
■S.O : J'avais parlé à ses managers depuis septembre. C'est l'équipe qui m'a offert ce que je voulais jusqu'à présent. Il y avait également quelques équipes locales. Cependant, la meilleure option était de rejoindre l'équipe mexicaine...
□C.A: Avant le coronavirus, quels étaient vos objectifs pour la saison 2020 ?
■S.O : J'avais de très grandes ambitions. J'avais bien préparé mon voyage au Chili pour faire la Vuelta Ciclista a Chiloe. Parmi tout cela, nous n'avons pu terminer que le Grand Prix de la Patagonie.
Il y avait divers objectifs comme le Tour de l'Utah, différentes courses au Canada. Cependant ... tout s'est passé très rapidement, et nous attendons le nouveau calendrier pour notre équipe. Pour faire de notre mieux et quitter Canel's au top. Ils ne nous ont pas abandonnés au milieu de cette pandémie...
□C.A : Êtes-vous satisfait de votre première course avec Canel's lors du Tour Colombia 2.1 ?
■S.O : J'attendais beaucoup plus de moi dans la course locale, le Tour Colombia 2.1. Parfois, les sensations ne sont pas celles que nous attendons, le haut niveau de tous les participants et l'altitude en ont fait une course de très haut niveau. Ensuite, au Chili, nous voulions gagner mais parfois le cyclisme est comme ça... tout était déjà terminé. (coronavirus)
□C.A : Pensez-vous que vous allez courir en Europe ?
■S.O : C'est mon rêve, de courir en Europe avec une grande équipe qui me donnera l'assurance, me fournira ce qui est nécessaire ... et de commencer à côtoyer les grands du World Tour.
Je pense que beaucoup d'entre nous méritent cette occasion de démontrer de quoi nous sommes faits...
□C.A : Quel est votre rêve ?
■S.O : Je vis mon rêve... être cycliste. J'appartiens à la meilleure équipe mexicaine et à une des meilleures d'Amérique. Je parcours le monde en faisant ce que j'aime. Je me réveille avec joie jour après jour pour observer les magnifiques paysages.
Je pense que c'est mon rêve, tout ce qui vient est le bienvenu, mais je suis très heureux comme ça...
Ensuite, c'est quelque chose que nous voulons tous... passer professionnel... courir un Tour de France, un Giro, une Vuelta... et gagner quelque chose dans l'une de ces courses doit être incroyable...