Marlon Garzón : "C'est mieux de passer professionnel en Europe"

07/06/2021

Expatrié en Italie, le colombien Marlon Garzón a décidé de suivre les pas d'Egan Bernal dans la Botte. Il participe, à 21 ans, à son premier Tour d'Italie Espoirs au sein de sa nouvelle formation Velo Racing Palazzago. Passé par la FUN Chaves et Sundark Arawak, Garzón espère triompher en montagne. Découvrez-le en interview lors du Baby Giro.

L'Italie s'avère humide en ce mois de juin. Crédit Photo : Velo Racing Palazzago
L'Italie s'avère humide en ce mois de juin. Crédit Photo : Velo Racing Palazzago

Huit Colombiens participent actuellement au Tour d'Italie Espoirs. Certains portent les couleurs de l'équipe Colombia Tierra de Atletas-GW, d'autres ont fait le choix de s'expatrier en Europe. C'est le cas de Marlon Garzón, qui a quitté le club colombien Sundark Arawak à l'intersaison pour le club italien Velo Racing Palazzago.

Á 21 ans, il découvre un nouveau pays. Ses deux premières courses ont été la Coppa Caduti di Reda et la Coppa della Pace. Sur ce Baby Giro, le natif de Funza, aujourd'hui installé près de Bergame, rêve d'une victoire d'étape en altitude. La concurrence sera rude mais il peut le faire.


Marlon, comment-avez vous rejoint l'équipe Velo Racing Palazzago ?

J'ai rejoint l'équipe Pallazzago grâce à Andrea Bianco et Paolo Alberati, qui m'ont aidé à venir en Italie. C'est mieux de passer professionnel en Europe. Je suis également très reconnaissant envers l'équipe Sundark Arawak pour les saisons que j'y ai passées.

Les finals colombiens sont pentus. Demadez à Marlon pourquoi il zigzague. Crédit Photo : Ciclismo en Linea
Les finals colombiens sont pentus. Demadez à Marlon pourquoi il zigzague. Crédit Photo : Ciclismo en Linea

Pouvez-vous nous raconter quelque peu votre vie italienne ?

En Italie, je vis à Palazzago, près de Bergame. Je ne parle pas encore très bien la langue mais j'arrive de mieux en mieux à comprendre les choses et à communiquer avec mes coéquipiers.

Comment se déroule votre début de saison ?

Ma première course a été Caduti di Reda. Cela a été un peu difficile puisque je suis tombé à la mi-course. Je n'ai pas pu boucler l'épreuve. Je n'espérais pas débuter de cette manière en Europe. Ensuite, cela s'est mieux passé lors de la Coppa della Pace, ma deuxième course.

Quels sont vos objectifs lors du Baby Giro ?

Terminer dans les 10/15 premiers du Baby Giro serait très bien, mais ce que je recherche c'est une victoire d'étape. Il nous reste quatre journées, dont trois de montagne. J'espère donc montrer mon potentiel et courir à l'avant.

Le calendrier italien est l'un des plus relevés pour les moins de 23 ans. Crédit Photo : Velo Racing Palazzago
Le calendrier italien est l'un des plus relevés pour les moins de 23 ans. Crédit Photo : Velo Racing Palazzago

Connaissez-vous le parcours ?

Je connais très peu de montées, au programme de la course. Il y a seulement celle au départ de la sixième étape que j'avais déjà grimpé auparavant. Nous verrons donc au jour le jour.

Quels seront ensuite vos objectifs ?

Après le Baby Giro, je ne sais pas quel calendrier me réservera Paolo Tiralongo (ancien double vainqueur d'étape sur le Giro, ndlr), mon directeur sportif. Je pense que je vais rester en Italie quelques mois supplémentaires, puis je rentrerai en Colombie.

PROPOS RECUEILLIS PAR AYMERIC PEZE