Max Kanter : ''Nous savons comment nous placer avec Fernando Gaviria''
Il compte 52 top 10 et 9 podiums depuis ses débuts professionnels mais toujours aucun succès, Max Kanter cherche ce fameux déclic, celui qui fera de lui le régulier un vainqueur. L'e sprinter allemand de 25 ans est au départ de son deuxième Giro. Il est aligné pour la première avec Fernando Gaviria. Les deux hommes arriveront-ils à se trouver et mettre la balle au fond ?
Comment te sens-tu a la veille du Grand Départ, est-ce que l'émotion est toujours la même ?
J'ai le sentiment que je peux maintenant en profiter un peu plus. Comme il y a déjà une certaine expérience avec les Grands Tours, j'en sais un peu plus sur ce qui s'en vient.
Sur une échelle de 1 à 10, quelle est ta forme ?
Après Paris Nice, j'ai attrapé le Covid et j'ai eu un excellent bloc d'entraînement lors duquel je me suis préparé pour le Giro. Je me sens en forme et prêt. Je donnerais à ma condition physique un 8 sur 10. J'espère qu'avec 2-3 jours de course dans les jambes, je serais à 9 ou même à 10.
7 top 10 en 22 jours de course, es-tu satisfait de ton début de saison ?
Je suis assez satisfait de ma saison jusqu'à présent, mais j'ai dû rater les classiques.
Tu comptes de nombreux podiums en World Tour mais toujours pas de victoire professionnelle, est-ce un grand objectif cette saison ?
Bien sûr, mon objectif est de gagner ma première course professionnelle, mais je sais que l'une de mes principales qualités est la constance. C'est important et à un moment donné, je finirai par lever les bras car je suis souvent en position de le faire. Cela montre également à quel point il est difficile de gagner des courses de nos jours.
Quelles sont les ambitions de l'équipe sur ce Giro et les tiennes ?
La principale priorité sera de soutenir Fernando du mieux possible. Il y aura peut-être des chances qui se présenteront à moi sur la route pour moi, alors je vais essayer de les utiliser.
Tu vas courir pour la première fois au côté de Fernando Gaviria, l'un des meilleurs sprinters au départ. Penses-tu qu'il sera facile de se trouver sans course de préparation ensemble ?
Bien sûr, nous avons peut-être besoin d'un peu plus d'automatismes, mais je pense que nous pouvons très bien travailler ensemble. Nous devrons être bien placé à chaque final et parler de la façon dont nous voulons nous mêler au sprint. Nous savons tous les deux comment nous placer, donc je pense que cela se passera bien.
Je pense que nous sommes un peu différents, mais aussi assez similaires. Nous avons tous les deux l'expérience de la piste, donc le positionnement est un de nos points forts
Quels trains redoutes-tu le plus ?
Je pense que Trek-Segafredo (autour de Mads Pedersen, ndlr) sera vraiment forte ce Giro. De plus, Alpecin-Deceuninck (autour de Kaden Groves, ndlr) a également une solide équipe.
Que penses-tu du parcours ?
J'aime beaucoup le roadbook ce qui se passe sur l'utilisation. Ils ont trouvé un beau parcours, avec des possibilités pour tous les types de coureurs, ce qui sera également intéressant à observer pour les spectateurs.
PROPOS RECUEILLIS PAR AYMERIC PEZE