PETITES NATIONS, GRANDES MOTIVATIONS

25/07/2021
Crédit photo : El Impulso
Crédit photo : El Impulso

Les courses sur route masculine et féminine des Jeux Olympiques ont vu s'affronter des armadas contre des individualités. Les nations les plus représentées, comme la Belgique, la France et l'Italie chez les hommes, et les Pays Bas chez les femmes, disposaient de cinq coureurs tandis que les moins représentées, comme le Venezuela, la Grèce et le Burkina Faso, n'affichaient qu'un seul athlète. Ce déséquilibre est dû au classement UCI des nations : les mieux classées peuvent sélectionner cinq membres, plus on descend dans le classement plus les places sont limitées.

Chose rarissime, à Tokyo ce sont ces sélections qui ont dicté leur loi. Les victoires sont bien sûr revenues à Carapaz et à Kiesenhofer, représentants de l'Équateur (2 coupons) et de l'Autriche (1 coupon).

Par ailleurs, presque tous les coureurs de ces "petites" nations du cyclisme ont brillé. Certains se sont glissés dans l'échappée matinale : Orluis Aular (Venezuela), Polychronis Tzortzakis (Grèce) Paul Daumont (Burkina Faso), Elchin Asadov (Azerbaïdjan), Eduard Grosu (Roumanie), samedi, puis Omer Shapira (Israël) et Vera Looser (Namibie), dimanche. D'autres ont lancé des contre-offensives plus loin dans la course afin d'anticiper les actions du peloton : Tristan de Lange (Namibie) ainsi que Catalina Soto (Chili), Marina Espínola (Paraguay), Mosana Debesay (Érythrée) et Selam Amha (Éthiopie).

Enfin, ceux qui n'ont pas réussi à prendre les devants se sont "montrés" en occupant les premières positions du peloton durant les premières heures de course : Moise Mugisha (Rwanda), Royner Navarro (Pérou) mais aussi Yarely Salazar (Mexique). Plus de mixité, c'est ça aussi l'olympisme.

AYMERIC PEZE